Voies de communication
Un réseau routier est mis en place grâce au travail des prestataires. C’est l’époque où les administrateurs, Maître Jacques nantis (parfois) des aide-mémoire Dunod pour les Travaux publics, mettent en place ponts et routes…, mais, faute de crédits, les ponts, provisoires, sont emportés à chaque saison des pluies.
Le wharf allemand de Lomé, qi ne suffisait plus au trafic, est remplacé par un nouvel ouvrage inauguré en 1928.
Le commerce est le même au Togo que dans l’ensemble de l’Afrique : les succursales des grandes compagnies sont installées à Lomé et dans l’ensemble du pays : U.A.C. (United Africa Company), C.F.A.O. (Compagnie française de l’Afrique occidentale), S.C.O.A. (Société commerciale de l’Ouest africain), D.T.G. (Deutsche Togo Gesellschaft), G.B. Ollivant. Seuls les établissements Eychenne et la S.G.G.G. (Société générale du golfe de Guinée) limitaient leurs activités au seul Togo.
Le système du commerce a été maintes fois décrit dans sa forme saisonnière qui lance sur les marchés de brousse les fameux « acheteurs de produits ». Ces intermédiaires agréés au passé intellectuel et judiciaire souvent douteux complétaient leurs légitimes bénéfices par de subtils aménagements au niveau des bascules et aux dépens des paysans illettrés dans les savanes à coton et arachides.
Ces pratiques entraînèrent l’établissement par l’administration d’un calendrier de marchés où le contrôle administratif essayait de réduire ce genre de vol.
L’argent ainsi gagné par les paysans est mis en partie de côté pour l’impôt, mais sert aussi de façon immédiate à l’achat de pagnes, de bicyclettes, de casques, de lunettes noires, etc.
jeudi 4 août 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire