jeudi 4 août 2011
III- L’essor économique
III- L’essor économique
Après la période de stagnation de la première guerre mondiale, un effort massif est accompli dans le domaine agricole grâce aux S.I.P. (Sociétés Indigènes de Prévoyance) et aux stations agricoles assurant la fourniture de graines et de plants sélectionnés pour les caféraies, les cacaoyères, la palmeraie. De nombreux pieds de café sélectionnés sont distribués dans l’ensemble du territoire (ainsi 1.500.000 pieds en 1937, 1.800.000 en 1938).
En ce qui concerne le coton, la variété T.S.I. (Togo Sea Island) mise au point par les Allemands est développée suivant une formule de culture associée à l’igname.
Ancien du Sénégal, le gouverneur Léon Geismar introduit de façon massive l’arachide dans le Nord-Togo pour donner un revenu monétaire aux paysans de ces régions où des kapokiers avaient été plantés le long des routes.
Les cultures vivrières sont également encouragées par la distribution de boutures d’ignames pour éviter dans les savanes du Nord la monoculture du mil et parer au danger acridien.
Durant cette période de l’entre-deux-guerres les produits agricoles d’exploitation prennent une valeur considérable du fait de la création du service du conditionnement due au dynamisme et à la conscience d’un ancien sous-officier de la Coloniale, M. Alexandre Robert, qui, après avoir laissé deux de ses doigts à des anthropophages néo-hébridais, s’en vint faire du Togo, quarante années durant, sa seconde patrie. Lors de sa mort en 1959, le gouvernement togolais au grand complet et plusieurs milliers d’habitants de Lomé vinrent accompagner à sa dernière demeure, celui qui était complètement inconnu dans son village natal de Cheny (Yonne).
La période mandataire fut celle de l’essor de l’automobile en Afrique. Des trois voies ferrées en place, une seule, celle du nord, sera prolongée d’Agbonou (à 3km d’Atakpamé dans la plaine) suivant la vallée d’Anié jusqu’à Blitta, au km 112, ce qui fait que Blitta s’appelle en cotocoli Sandouzy.
De routes suffisantes pour des petits kéké d’une tonne, on passe à des voies susceptibles de porter les camions.
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