III- Du problème evhé à l’indépendance

III- Du problème evhé à l’indépendance

L’évolution politique doit être envisagée sous l’aspect international (onusien, franco-britannique et ghanéo-togolais) dans ses éléments ethniques (problème evhé), enfin dans une structure interne marquée par les rivalités entre le Nord et le Sud.
L’ensemble de cette évolution peut être divisé en deux grandes périodes : celle de 1945 à 1951 marqué par l’importance du C.U.T. et de Sylvanus Olympio, celle de 1951 à 1958 au cours le laquelle Nicolas Grunitzky et ses compagnons accélèrent le processus d’accession à l’indépendance.
Emmanuel Mounier s’arrêtant au Togo durant son périple africain de 1946 constate l’existence de deux pouvoirs : celui du gouverneur, officiel, disposant de l’administration et de la police, celui de Sylvanus Olympio, président de l’A.R.T. (Assemblée représentative du Togo), chef du C.U.T. et l’un des notables commerçants parmi les plus écoutés de la Chambre de Commerce. Il va jouer un rôle capital dans toute la mise en œuvre de la question evhé.
Le problème evhé se trouve posé en 1946 par un certain Chapman, commis de l’administration anglaise de Gold Coast, qui demande à l’O.N.U. que l’ensamble du pays evhé soit placé sous tutelle britannique. L’All Ewe Conference constituée ne Gold Coast reçoit l’appui d’une vingtaine de chefs coutumiers du Togo français.

Notre note : Le problème evhé n’a-t-il pas amené les autorités administratives françaises et britanniques à repenser le problème de la souveraineté nationale du Togo ? Promis, juré, demain vous le saurez de Promis, juré, demain vous le saurez de l'histaudidacte