Notre remarque....

Notre remarque :

Si la guerre n’était pas intervenue pour freiner l’élan de développement du Togo, que serait cette ‘’colonie modèle’’ aujourd’hui ? Ou plutôt s’il n’y avait pas cette volonté politique de nos dirigeants de nous maintenir dans un état de paupérisation perpétuelle, quel serait le niveau de vie du Togolais aujourd’hui ?
Il me semble que même un Togolais au chômage pouvait bénéficier d’une assistance d’environ 50.000 Francs CFA/mois comme pécule de subsistance.
Qu’on cesse alors de nous rabâcher les oreilles avec des propos comme : « La colonisation, la guerre, la défaite des Allemands et leur renvoi du Togo ont mis à genou l’économie du Togo et ont effrité le tissu de l’économie du pays… ! »
Les richesses du pays sont largement suffisantes pour procurer à chaque Togolais ses ressources de survie. Cet argent que nous rapportent nos phosphates, notre clinker, notre PAL (Port Autonome de Lomé) et que sais-je encore, où passe-t-il ? que fait-on avec ?...

Nous avons exprimé là HAUT ce que le pauvre togolais, le pauvre travailleur togolais pense et dit bas sous peur de se voir renvoyé de son travail, de son champ où il tire sa subsistance quotidienne.

Nous avons été témoin auditif d’un fait récent : l’achat ou le hold up des terres auprès des paysans. Un sois disant riche togolais ou baron de quoi ? qu’importe, va dans un village tromper quelques individus avec quelques centaines de milliers pour hold-uper sept cents hectares (700 ha) de terres. Les géomètres commencent leur travail de bornage et débouchent sur un village. Surpris, les villageois veulent savoir ce qui se passe, on leur dit vous devez quitter ces terres qui sont achetées. Panique au village… ; ils se réunissent chez leur chef qui lui aussi, est surpris. Ils se transportent chez l’autorité publique du milieu qui leur dit la même chose, les terres sont achetées alors vider les lieux avant qu’il ne soit trop tard. Quelques jours après ils se mobilisèrent pour arracher les bornes et ce qui devait arriver arriva, bastonnades, pillages, actes de brigandage… L’affaire se serait terminée à la présidence. Heureusement que l’autorité suprême a exigé cette fois-ci de remettre les terres aux pauvres paysans qui y sont installés depuis ‘’1900djaman’’.
Voilà cet intermède qui nous permet de passer aux PARTAGES du Togo, cette colonie modèle d’antan.