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jeudi 28 juillet 2011

Développement social

II. Développement social

Sur le plan sanitaire, l’administration allemande installe des hôpitaux à Lomé, Anécho, Palimé, Atakpamé. Dans le Nord on se contente de tournées de vaccinations.
Le régime du travail était dans le Sud basé sur la coutume locale inspirée de la législation anglaise introduite par les méthodistes d’Anécho. Un fonctionnaire allemand commissaire au Travail s’occupait plus particulièrement de la défense des intérêts des travailleurs.
Une ordonnance du 6 août 1889 avait institué un système de pécule qui permettait au travailleur de retirer à l’expiration du contrat la somme déposée (5 marks mensuels) et les intérêts.
Le Pfichtarbeit (travail obligatoire), forme particulière d’obligation collective, n’était utilisé que pour les travaux d’intérêt général (construction de la voie ferrée par exemple).
Une initiative de colonisation pénale doit être signalée, celle des vilages d’amélioration (Besserrungsiedlungen) installés en 1909 à Chra (cercle d’Atakpamé) et Djabataure (ainsi baptisé en l’honneur du chef cotocoli Djabo). Il s’agissait pour 80% d’originaires du Nord (presque tous Kabrè et Losso) condamnés à l’occasion des rixes de saison sèche.
L’enseignement, d’abord exclusivement entre les mains des missions chrétiennes, se fait d’abord en evhé, qui est facilité par les études linguistiques effectuées par les missionnaires de la mission Brême. A partir de 1904 une prime est octroyée par le gouvernement aux missions pour chaque élève connaissant bien l’allemand. Des Regierungschulen (écoles officielles) se multiplient à partir de 1905, mais l’enseignement de l’allemand n’est assuré que dans 179 écoles sur 347. Une école professionnelle de la mission catholique instruit des artisans, cependant qu’un Lehrerseminar (cours normal) assure la formation des maîtres.

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