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mardi 13 septembre 2011

l'Elevage et la peste du Togo indépendant

2- L’élevage : Il faut distinguer le petit bétail de ferme (les porcins répandus surtout dans le Sud 200 000 environ, les ovins 550 000, les caprins 575 000) qui sert à l’alimentation courante, les chevaux (environ 500) qui servent exclusivement aux chefs pour la parade, auxquels s’ajoutent dans le Nord environ 1 millier d’asins, et les bovins (environ 180 000) comprenant la race dite des lagunes dont nous avons parlé à propos des cocotiers, la race du Nord beaucoup plus résistante et que l’on trouve de Bassari à Dapango, enfin les Ndama introduits depuis la haute Côte d’Ivoire à partir de 1954 par le service de l’élevage.

Malheureusement le bétail, au Togo comme en de nombreux autres pays d’Afrique, constitue un signe extérieur de richesse sacrifié au moment des cérémonies de funérailles. Le reste du temps les troupeaux sont laissés à la garde de Peuls…
L’introduction de la culture attelée a montré à de nombreux cultivateurs du Nord une utilisation plus rationnelle des bovins. Certes, il y aurait des possibilités considérables d’amélioration à tous égards, grâce notamment à l’insémination artificielle. Par ailleurs, le plan actuellement en cours prévoit l’installation d’un ranch dans l’Adélé. (Il a existé et fermé en ce moment même où nous publions cet article)

3- La pêche comprend, d’une part, la pêche maritime pratiquée en mer jusqu’à environ 30 km du rivage (et dont les possibilités seront grandement améliorées avec l’aménagement d’un port de pêche à Lomé) et la pêche en lagunes pratiquée sur le lac Togo (environ 2000 t annuelles).
Les bassins d’alevinage aménagés par le service des eaux et forêts a permis la production accélérée de tilapia macrochir.

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