Le réseau routier togolais est particulièrement important, indépendamment de l’axe Ghana-Dahomey et de la route Blitta Sokodé entièrement bitumés. Il existe environ 1400 km de routes principales et 3500 de routes secondaires, pistes de saison sèche pour l’évacuation des produits qui admettent des véhicules de 3,5 t de charge utile. Le parc automobile est estimé à 6000 véhicules.
Nous avons vu que le réseau ferré comprend trois lignes Lomé-Anécho (44 km), Lomé-Palimé (118 km) et Lomé-Blitta (277 km). Malgré une gestion financière difficile, cette voie ferrée assure l’évacuation des produits pondéreux en des conditions très supérieures à celles de la route.
Le Warf de Lomé doit céder à partir de 1967 la place à un port réalisé par la République fédérale d’Allemagne.
La rade d’Anécho est actuellement quasi abandonnée. Quant au trafic lagunaire il est très peu important et limité en fait au seul lac Togo.
Le réseau aérien comprend un aérodrome pour DC 7 à Lomé et deux aérodromes secondaires à Sokodé et à Mango. (L’aéroport de Niamtougou de classe internationale vient compléter le réseau aérien dans les années 80). La compagnie Air-Togo (existe-t-elle encore ?) assure les liaisons intérieures.
Les transmissions ont bénéficié de l’effort d’équipement du territoire. Aux 8 bureaux de postes de l’entre-deux-guerres se sont ajoutés Tsévié (1947), Anfoin, Anié, Blitta, Dapaong (1949), Nuatja (1950), Bafilo (1951), Kanté et Badou (1956). Une vingtaine d’agences postales et une cinquantaine de cabines téléphoniques complètent un équipement marqué, en 1956, par l’inauguration du central automatique de Lomé.
Deux importantes stations radio (Lomé et Mango) permettent d’écouter le trafic international, cependant que les stations de Palimé, Atakpamé, Sokodé, Lama-Kara et Badou sont équipées de postes émetteurs-récepteurs de 50 W. le coefficient d’exploitation est assez remarquable et situe le Togo à une place de choix parmi les nations africaines.
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