Session des Nations Unies et élections supervisées par l’O.N.U. (notre titre)
A la session des Nations Unies de novembre 1927, la délégation française accepte le principe d’élections contrôlées par l’O.N.U. Nicolas Grunitzky, au pouvoir depuis six ans, vient d’obtenir par un décret du 22 février 1958 de nouveaux pouvoirs. L’Assemblée législative devient Chambre des Députés, le Premier Ministre prend (à la place du haut commissaire) la présidence du Conseil des Ministres. Les 9 conventions franco-togolaises fixant en diverses matières les rapports de la France et du Togo sont contresignés à Lomé le 25 février 1958 par M. Jacques, ministre de la F.O.M. enfin, le 29 mars 1958, les pouvoirs judiciaires sont solennellement transférés au gouvernement togolais. La Justice est désormais rendue au nom du peuple togolais.
A la suite de ces nouveaux accords, l’autorité française ne conserve plus que les relations extérieures, la monnaie, les changes et la défense. Nicolas Grunitzky vient d’obtenir du gouvernement français plus que n’importe quel nationaliste, aussi son parti, sûr de l’emporter, fait-il à peine campagne… et le soir du 27 avril 1958 on assiste à la victoire du C.E.T. Sur 489519 inscrits et 317669 votants, le C.U.T. obtient 19122 voix (29 sièges), l’U.C.P.N. 56517 (10 sièges), le P.T.P. 4569 (3 sièges), les indépendants 22611 (4 sièges).
C’est la victoire du C.U.T. et plus encore de Sylvanus Olympio auquel le gouverneur Spénale fait immédiatement appel pour constituer le premier gouvernement du Togo indépendant.
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