Comment fabrique-t-on le gari ?
1- Déraciner les tubercules de maniocs puis les éplucher et les laver soigneusement avec une bonne eau.
2- Râper les maniocs pour obtenir une pâte blanche.
3- La pâte obtenue est mise dans des sacs et poser une meule pour les presser en y déposer un poids lourd tel un caillou ou un mortier. Après quelques jours la pâte a essoré laissant couler un liquide blanchâtre. Ce décantât servira à extraire une pâte visqueuse et blanche qui servira à faire du tapioca.
4- La pâte ayant perdu son eau est à présent torréfié dans une poêle pour une farine appelée ‘gari’ qui se mange à toutes les sauces. On peut délayer ce gari dans de l’eau avec du sucre et en manger. Les élèves l’appellent souvent ‘’du courage’’ car du retour des classes, s’ils n’ont pas du temps pour faire la cuisine, il suffit de délayer une quantité qui se gonfle et le tour est joué. On peut en faire du pinon, une spécialité qui consiste à assaisonner le gari avec de la viande hachée, des tomates, un peu d’huile ; l’ensemble est chauffé au bain-marie ou à feu doux puis servi à chaud.
Hermann porte sa cage à poussins et se met en route pour le champ à Kabolé ce 17 août 2011
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