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vendredi 18 février 2011

Dette du Togo annulée et ses conséquences sur la vie sociale...

ABROGATION DE LA DETTE DU TOGO ET DONS EN ARGENT ET SA DESTINEE

Mais que fait-on réellement dans ce pays avec l’argent qui rentre de partout les sociétés d’Etat, des bailleurs de fonds qui nous accordent des prêts, peut-être remboursables à des taux raisonnables, ou des dons dont nous entendons tous les jours que tel ou tel pays ou organisation a accordé à l’Etat togolais ?

Certes cet argent est utilisé pour les travaux dont nous avons parlés plus haut. Mais nous disons humblement que tant que la corbeille de la ménagère restera là où elle est actuellement, le commun, comme moi, ne comprendra jamais la finalité de l’argent qui rentre dans les caisses du Togo. Tant que les salaires des Togolais resteront statiques depuis ‘’1900kpalba’’, le niveau de vie du Togolais ne sera jamais enviable c’est-à-dire aucun investisseur, à moins qu’il ne soit assoiffé de gain facile, d’être heureux seul et pas avec, n’acceptera venir s’installer ici pour tourner ses affaires.

Ce n’est pas que des investisseurs ou des personnes du Nord ne veulent pas nous aider. Mais il faut une bonne et juste distribution des biens que nous recevons d’eux. Ils ont besoin de déverser leur ‘’trop plein’’ de nourriture, de matériels, de machines chez nous, mais ils craignent souvent et se plaignent l’aide ne parvient pas vraiment à leurs destinataires. En exagérant un peu, nous dirons qu’il y a un déséquilibre entre les relations Nord-Sud et dire que la moitié du monde meurt de trop manger alors que l’autre meurt de ne pas assez manger. Plus précisément, on sait que 20% de notre globe consomme 80% de ses réserves !

Si tant de personnes qui devaient bien gérer la chose publique avancent masquées, dans une carapace et en permanence, c’est qu’elles ont une fois dépouillé la carapace et senti la morsure cruelle de la moquerie, de l’irradiation ou de l’exclusion ou du renvoi purement et simplement de leur service en venant grossir ainsi le rang des révoltés, des sans emploi, des désœuvrés.

Faites un simple tour dans les grandes villes et agglomérations, vous trouverez de belles maisons à des niveaux différents, si hautes avec pour seul habitant, un gardien à qui on ne peut même pas donner 10000 F pour nourrir une ‘’chine populaire’’. Car au pays, ceux qui ont eu la chance de gagner un petit job parce qu’ils avaient des bras longs et kilométriques entretiennent et nourrissent mille bouches…
Et pourtant, le bon sens et le souci de la bonne gestion de la chose publique nous invitent à être solidaires les uns des autres. Les liens privilégiés ont été créés entre les sociétés du Nord et du Sud et au nom de la solidarité humaine, nous ne pouvons pas nous taire.
Bon ne pas dire haut ce que nous entendons bas dans les coulisses, dans les cabarets, c’est nous charger d’une culpabilité intolérable…, nous sentons qu’il ya quelque chose d’inconvenant à ne pas le faire, c’est se moquer du commun de ceux qui sont dirigés, c’est étouffer la grogne des souffreteux…
Jean-Paul II, de vénérée mémoire, nous disait dans son encyclique « Sollicitudo rei socialis’’ que la situation actuelle (et nous dirons au Togo encore plus) génère une nouvelle vertu à conquérir et à appliquer : LA SOLIDARITE.

Nous terminons cette réflexion en nous invitant à la « PRUDENCE » ou gouvernement de soi, « JUSTICE » ou ouverture aux autres, « COURAGE » ou maîtrise de l’agressivité, « TEMPERANCE » ou maîtrise de l’affectivité. Car « Nous ne sommes pas nés heureux, nous le devenons » ; alors faisons effort pour devenir HEUREUX-AVEC, c’est-à-dire heureux pas seul mais avec les autres car c’est la seule condition qui apportera JUSTICE, PAIX, BONHEUR et RESPECT de l’autre dans sa différence de penser et parler autrement que nous… !
Notre avis : La morale personnelle et la morale sociale et politique devraient être enseignées dans nos universités pour préparer de bons gestionnaires de la chose publique et de bon gouvernants.

Réflexion inspirée du « Cours de Morale Personnelle » du R. P. François Z. S., Ouagadougou, 2001.

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