Le commerce extérieur du Togo est marqué par ses relations traditionnelles avec les anciennes puissances coloniales : France et Allemagne et aussi par un déficit permanent d’autant plus grave que l’équipement est nécessairement plus important.
En 1965 la balance est déficitaire avec la France de 628 millions alors qu’elle était créditaire en 1964 de près de 400 millions. Avec l’Allemagne fédérale qui prend en 1965 la seconde place dans le commerce extérieur du Togo, le déficit atteint 1557 millions contre 942 en 1964.
Mais ces chiffres en réalité sont dus à des biens d’équipement notamment le matériel destiné au port de Lomé).
Le total des échanges avec les pays de la C.E.E. est passé de 10470 millions (1964) à 11504 millions (1965), soit 70% de l’ensemble du commerce extérieur togolais. Les Pays-Bas ont acheté 276000 t de phosphates alors que la France n’en a pris que 221600 t.
Vis-à-vis du Japon, 3ème client, le Togo a accentué et a dû suspendre les licences d’importation.
Mais cette physionomie du commerce extérieur due également à la baisse de certains produits tropicaux rend mal compte de l’état réel de l’économie togolaise, qui bénéficie d’une aide importante en particulier de la France et de la C.E.E. Par ailleurs les exportations sont prises en compte pour leur valeur FOB alors que l’enregistrement s’effectue CAF pour les importations.
Sur le plan de l’économie générale, il faut noter l’effort entrepris dans le cadre du plan de développement (1966-1970) avec l’aide du F.A.C. (Fonds d’Aide et de Coopération), celui du F.E.D. (Fond Européen de Développement) et (pour l’aménagement du Mono) celui du Fond spécial des Nations Unies. Il faut considérer aussi l’aide non négligeable de l’Allemagne et des Etats-Unis.
Voici aujourd'hui une gare-routière, celle de Cinkanssé au Nord Togo.
deuxième photo de la gare-routière de cinkanssé
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