Powered By Blogger

mercredi 24 mars 2010

Mission des Frères Moraves au Togo...

I- Chapelains et missionnaires

Si les compagnies commerciales avaient des aumôniers, ceux-ci étaient essentiellement destinés au personnel européen. Toutefois la côte togolaise conaîtra deux tentatives missionnaires faites par des mulâtres. L’une des Frères moraves avec Jacob Protten, l’autre des Méthodistes avec Thomas Birch Freeman. Le caractère meurtrier de la côte à ce moment explique que seuls les métis réussissent là où leurs collègues européens ne survivent que quelques semaines.

1- Les Frères moraves
La Gold Coast va connaître la première expérience missionnaire avec les Frères moraves grâce à un mulâtre, Jacob Protten, né à Christiansborg d’un soldat danois et d’une princesse de la famille royale d’Anécho. Elevé à l’école des mulâtres fondée en 1722 par le pasteur Elias Svane, aumônier de Christiansborg, il est emmené par ce dernier à Copenhague où il rencontre (1727) le comte de Zinzendorf, fondateur des Frères moraves, qui assure sa formation et l’envoie en 1737 avec un frère morave européen, Huckuf, qui meurt quelques semaines après son arrivée. Protten se rend alors à Petit-Popo chez son parent Asiumbo. Il y rencontre le gouverneur hollandais Hartog et lui soumet son projet d’ouvrir une école de mulâtres à Elmina. Hartog accueille mal ses propositions et le fait mettre en prison jusqu’en avril 1739. Protten reviendra plusieurs fois dans l’actuel Ghana. D’autres tentatives de Frères moraves seront faites, notamment en 1768 et 1770, mais sans succès en raison de l’effrayante mortalité frappant les missionnaires européens.
Comment les Missions méthodistes ont oeuvré au Togo...? Demain, promis juré, vous le saurez bientôt.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire