Powered By Blogger

vendredi 2 octobre 2009

De la volonté humaine, une mère abandonne son premier né de 2 ans

UN ENFANT ABANDONNE A UNE DAME QUI N’EST MEME PAS DE LA MEME ETHNIE NI DE LA MEME CULTURE… C’EST LE FRUIT DE LA VOLONTE HUMAINE… !

Oui, fruit de la volonté humaine est une réalité vécue dans ces jours-ci.

David est un enfant abandonné par ses parents et recueilli par une dame appelée Anas. Anas connaît David et ses parents car elle a vécu à Sokodé il y a de cela quelques années. A présent elle vit à Agbonou à Atakpamé, une ville au Sud Togo. Elle est venue à Kara pour assister sa fille qui devait accoucher de son premier né ; l’accouchement s’est bien passé et à présent Anas est encore à Kara, histoire d’aider sa fille au moins un mois durant avant de retourner où elle vit.

Anas a fait un tour à Sokodé pour voir des amis ; c’est là qu’elle a vu le petit David chez sa grand-mère. Curieuse, elle a voulu savoir où étaient les parents géniteurs de David. La grand-mère lui dit que le père de David est devenu malade mental et que sa mère (mère de David) est allée en aventure au Niger abandonnant David à son triste sort. Elle ; elle (grand-mère) se bat pour que David survive mais elle n’a pas les moyens car tellement vieille pour travailler. Pourtant Anas avait tenté de dissuader la mère de David de ne pas partir en aventure. Mais hélas, elle est partie jetant David dans les bras de sa grand-mère.

Devant cette situation Anas a pleuré, pleuré mais que faire ? Elle aussi n’a pas de moyens n’ayant pas de travail rémunéré à Atakpamé. Lorsqu’elle voulut quitter David et sa grand-mère, celle-ci et son petit fils se mirent à pleurer à leur tour.

La grand-mère séchant ses larmes plus tard dit à Anas : « vois-tu, David est malade, anémien et très anémien même… il souffre depuis quelques mois déjà et je suis incapable de l’amener à l’hôpital pour le soigner. Si tu pars le laissant, ce qui est sûr je vais le perdre, il va mourir. Mais je ne veux pas qu’il meure pourtant. Bien voilà ce que je te propose, prends-le avec toi et emmène-le chez toi pour qu’il vive. »

Anas réplique : « Mère toi-même tu sais que je n’ai pas de travail, comment je vais le soigner et l’élever afin qu’il vive ? »

Grand-mère répondit : « prends-le en ‘cadeau’, ce que tu manges il le mangera. Si tu manges le sable, il le mangera avec toi, si tu bois l’eau pour te coucher, il boira l’eau pour se coucher. Va, Dieu te garde et te donnera les moyens afin que tu prennes soin de mon petit-fils David. »

Anas pouvait-elle refuser devant une telle peine et proposition de grand-mère de David ? Que feriez-vous à sa place ? Vous ferez la même chose que ce qu’elle a fait, j’en suis convaincu.

Voilà la triste histoire que je viens partager sur mon blog espérant qu’il y aura une âme généreuse pour voler au secours de David et de sa mère adoptive. Anas est venue me voir le 24 septembre 2009, revenant de l’hôpital Chinois de Kara-Tomdè m’exposer le ‘cas David.’ J’ai été très peiné mais que faire, moi-même ayant les moyens limités. Je leur ai donné à manger, ce que j’avais préparé pour midi et leur ai offert un pot de ‘’Tchoukoutou’’ (bière de chez nous) puis, je les ai accompagné chez eux après leur avoir remis des produits dont je disposais pour ma boîte à pharmacie familiale.

C’est triste et c’est dommage qu’une jeune femme abandonne le premier fruit de ses entrailles pour une aventure qui finira par la ramener dans une caisse appelée communément cercueil. De grâce mes chères sœurs togolaises, on sait, la situation au Togo est dure, dure comme cailloux mais sachez qu’on est mieux que chez soi. Vous pouvez créer certaines activités génératrices de revenus que de devenir ‘’travailleuse’’ de sexe. Le Burkina Faso, le Bénin, le Niger et autres pays de la sous région sont les mieux lotis aujourd’hui que notre pays certes, mais avant d’en arriver là ils sont passés par là où nous sommes. Faisons bouger nous aussi les choses pour faire du Togo un pays prospère attirant d’autres personnes à venir chez nous. Le désir de l’ailleurs, c’est bien, on sait ce qu’on quitte mais on ne sait pas ce qu’on trouvera là où l’on va.

Pour toute intervention SOS contacter :

ADCME-Kara, BP. 424 Kara-Tomdè,

cel. : (*228) 903-96-55/985-26-24,

Courriel : adcme2004@yahoo.fr ou bakoulintero2@yahoo.fr,

Kara, TOGO.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire