L’Histoire du Togo racontée par Roch Koulinté BADJIDA, l’histaudidacte
Introduction
Lorsque l’explorateur Gustav Nachtigal, le 05 juillet 1884, choisit le nom du village de Togo pour baptiser le nouveau territoire qu’il annexait au nom de l’empereur d’Allemagne, il ne se doutait certes pas de ce que serait l’exceptionnel destin de ce pays.
A partir d’une mince base de quelques cinquante cinq kilomètres, les explorateurs allemands, Curt von François, le Dr Ludwig Wolf, le Dr Gruner, le lieutenant Thierry, donnent ses limites au Schutzgebiet Togo qui, avec ses 85000 Km², devient à la fois la plus petite colonie africaine et la Musterkolonie (colonie modèle) de l’ancien Empire colonial allemand, puisque c’est la première en 1906 à équilibrer son budget.
Conquis en août 1914 par les forces franco anglaises après une campagne militaire de trois semaines, le Togo sera partagé entre la France et l’Angleterre qui recevront mandat de la Société des Nations.
Après la deuxième guerre mondiale, les mandats seront transformés en tutelle avant que le Togo britannique ne soit, en 1956, rattaché à la Gold Coast (Ghana actuel), cependant que le Togo français, après quatre années d’autonomie, deviendra indépendante le 27 avril 1960.
La vie politique togolaise a été dominée par deux personnalités politiques : Sylvanus Olympio, chef du Comité d’Unité togolais, président de l’Assemblée territoriale de 1946 à 1952, puis chef du gouvernement de 1958 à 1963 et Nicolas Grunitzky, son beau-frère, député du Togo de 1951 à 1958 et chef du gouvernement de 1956 à 1958 et de janvier 1963 à janvier 1967.
Le Togo est l’un des pays les plus scolarisés d’Afrique et l’œuvre des missions et églises chrétiennes, surtout catholiques, est considérable.
Malgré les difficultés de dire en peu de mots l’essentiel sur le Togo, nous allons essayer de présenter le pays et les peuples divers qui forment aujourd’hui la nation togolaise, d’évoquer le passé précolonial, de rappeler l’administration allemande, la période française, d’insérer un peu de commentaire –car nous sommes fils du territoire cherchant à comprendre notre histoire à la lumière de nos lectures et connaissances acquises-, enfin le Togo indépendant, sans oublier la vie religieuse peut-être, l’évolution économique, politique, la vie sociale et culturelle.
Mais attention, c’est l’histaudidacte le libéral qui raconte. Vrais historiens, abstenez-vous de vos critiques et jugements….
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